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Le musée nantais vivant de l'automobile +33 (0)6 58 19 49 45

Une belle histoire était organisée par Hervé, direction La Brière, au départ de Couëron.

Celle-ci promettait de belles balades, un dépaysement total au milieu des villages Briérons et de leurs belles demeures. Mais c’est sans compter sur le manque de carburant que quatre équipages se sont lancés sur les routes du Nord de Nantes.

Quatre équipages regardant au plus prêt de leur jauge afin de pouvoir rentrer tranquillement à leur maison. Deux autres voitures devaient se joindre au convoi, mais là encore, faute de carburant et raison personnelle, elles sont restées à la maison, mais où étaient donc les autres de l’Atelier du Temps ?

C’est donc du côté de Vigneux de Bretagne que Stéphane, Jean Patrick, Pascal, Lionel, Hervé et leurs conjointes se sont retrouvés à gravir les quelques marches du Moulin Neuf, c’était la journée des Moulins !

Nous avons été accueillis par Paul, le Président de l’association qui gère ce moulin et par Joseph, le Maire de Vigneux.

C’est donc en compagnie de deux guides que nous avons appris que l’origine des moulins à vent était d’abord centrée sur la Perse et qu’ils sont apparus en Europe vers l’an 1000.

A la venue de ces moulins est arrivée la graine de blé noire alors inconnue dans nos contrées.

Le Moulin Neuf avait deux activités distinctes, la partie anciennes mue par la force des vents et pouvant moudre 120 kilos de blé noir, mais ne récupérer que 72 kilos de farine, le reste n’étant pas consommable.

A côté de ce moulin se trouve encore la minoterie qui fut exploitée jusqu’en 1996 par les frères Brodu. Cette minoterie fut mue par un moteur diesel, puis électrique. Le rendement était plus important avec une tonne par jour, pour 750 kgs de farine par jour et 200 kgs de son pour les animaux.

La technique employée n’est pas les meules en pierre, mais des cylindres métalliques qui augmentaient ainsi le rendement.

Notre guide nous expliquant également que les meuniers étaient souvent contrôlés par les impôts indirects, car la production ne farine pour les boulangers était très encadrés pour éviter les tricheries.

Une fois la visite compète terminée, c’était le moment de passer à table, l’association consacrant essentiellement la production de farine de blé noir à la confection de succulentes galettes. Et c’est avec le groupe Tri Yann
bien connu dans la région que nous avons passé un excellent moment.

Question qui nous a été posée, vous trouverez certainement la réponse : pourquoi ce moulin à vent, pourtant fonctionnel et entièrement équipé, construit sur un plateau élevé de la commune, ne peut-il pas fonctionner avec le vent aujourd’hui ?

Puis vint l’heure du départ vers un autre lieu mythique, la maison de Blanche Neige à Sucé sur Erdre, maison bien connue mais cachée dans la végétation, c’est un travail énorme qu’a fourni son propriétaire depuis des années et qui continue encore, pour preuve, l’amoncellement d’un tas de pierres en attente de leurs mises en place. De nombreux animaux empaillés, se cachent également des trous des arbres du parc.

Sous un soleil rayonnant et fourbus par cette très brelle journée, que les participants sont rentrés.

Lionel

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